Dur d'être UMP à Asnières

SERVILE AVEC LES PUISSANTS, IGNOBLE AVEC LES FAIBLES

Le travail au noir légal, c'est pour octobre

La réforme des heures supplémentaires s'appliquera le 1er octobre. Le texte du gouvernement Sarkozy prévoit une exonération d'impôt sur le revenu et des cotisations sociales allégées : le travail au noir est officiellement légalisé avec la précarisation de millions de salariés.

Cas de figure plausible : un employeur embauche un salarié à 1/5e de temps et lui fait faire des heures supplémentaires... Ce n'est pas de l'esclavagisme stricto sensu, c'est simplement le retour en fanfare aux pires moments du prolétariat au XIXe siècle.

Cette réforme ouvre la voie à l'abandon des cotisations sociales obligatoires, à la fin de la sécurité sociale, au retour au Moyen-Âge de la solidarité.

Ce texte en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat est une escroquerie intellectuelle et sociale totale. Les salariés le savent bien : les employeurs rechignent à payer des heures supplémentaires. La majorité des salariés n'osent pas se faire payer celles qu'ils effectuent.

Ce texte signe la précarité institutionnalisée, repousse le problème du financement des retraites déjà assassinées par le couple Fillon/Juppé. Rupture ? Scandale.

Les promoteurs de cette réforme doivent démissionner immédiatement et... relire Zola.

Rupture : Alain Juppé entendu comme témoin

Alain Juppé a été entendu ce mardi 15 mai comme témoin par des policiers au siège de la division nationale des investigations financières (DNIF) à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre de l'enquête sur les chargés de mission de la Ville de Paris. Le retraité Juppé y est entendu en sa qualité d'ancien adjoint aux finances de la Ville de Paris, dans le cadre de l'enquête sur les chargés de mission de la capitale. Alain Juppé a été condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité en 2004 par la cour d'appel de Versailles dans l'affaire des emplois fictifs du RPR.

Sarkozy-Coppé : la langue de bois de l'emploi


Balkany et les pauvres
envoyé par tvwatcher

87 % des Français gagnent moins de 2000 euros par mois. Le discours leitmotiv de Sarkozy et de Coppé (ce soir sur France 3), c'est : «pour gagner plus, il suffit de travailler plus, vive les heures supplémentaires.»

Autour de moi, parmi les actifs, cadre ou employé, par un ne travaille 35 heures par semaine. Tous travaillent, 40, 50, voire 60 heures par semaine. Pas un ne touche un centime d'heure supplémentaire. D'autres n'ont pas le choix de travailler plus.

Coppé, avec son sourire de nanti de la France d'après, s'enfonce dans le mensonge du non-dit : son costume taillé sur mesure, le fric de son parti, la retraite colossale de son ami Juppé, le gueuleton de Manuel Aeschlimann avec le Juge, ce sont ces 87 % de ces travailleurs qui les financent avec la sueur de leur front.

Je ne prends que des exemples anecdotiques. Je pourrais en prendre d'autres, toujours anecdotiques : le site asnierois.info, nous apprend que le député-maire d'Asnières va travailler 26 heures sur 30 jours, dans le cadre de son programme de propagande de proximité. Dans le même temps, chaque habitant supporte la dette d'Asnières à hauteur de près de 2000 euros par personne.

L'UMP de Sarkozy se moque de la population active. Et se moque de 85% des petits patrons qui se battent.Nicolas Sarkozy, Coppé, Aeschlimann ne sont pas représentatifs de la France qui travaille, de la France qui se lève tôt, de la France qui souffre. Ils sont en revanche les moteurs de la France précaire que promet et promeut le candidat Sarkozy

Ensemble tout devient possible, même délocaliser

La France d'après est sur les rails : AXA France prévoit de délocaliser 1500 emplois au Maroc.


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