Dur d'être UMP à Asnières

SERVILE AVEC LES PUISSANTS, IGNOBLE AVEC LES FAIBLES

Servile et ignoble

«Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants, ignoble avec les faibles. J'adore.» C'était à la mi-février dans la piscine d'un hôtel chic de la Réunion. Son voyage sur l'île touchait à sa fin et Nicolas Sarkozy était d'humeur rigolarde. (source : Le Parisien du 7 mai).

Sarkozy, un président sans légitimité

Il est élu avec 53% des suffrages selon les premières estimations, sous un patronyme réduit à sa portion congrue : Nicolas Sarkozy (de Nagy Bocsa) a gagné avec sa mainmise sur les moyens du Ministère de l'intérieur qu'il a quitté au dernier moment.

Il a été élu grâce à sa mainmise sur la presse papier, radio et télé qu'il déclare avoir avec lui («J'ai tous les patrons de presse avec moi»).

Il a été élu avec le concours de machines électroniques à voter que nul tiers de confiance n'a été autorisé à vérifier et contrôler (une ONG par exemple).

Il a été élu grâce aux atteintes répétées à la liberté d'expression et à la censure que perpétuent ses amis, comme Manuel Aeschlimann dans sa commune des Hauts-de-Seine.

Il a été élu comme George doublevé Bush : sans aucune légitimité.

Bienvenue dans un monde de lobbies, bienvenue dans un monde de clientèle, bienvenue dans l'oppression, la répression, l'exclusion. Bienvenue dans la France d'après.

Bienvenue dans la rupture tranquille avec les valeurs de la République.

Bienvenue dans le communautarisme. Bienvenue dans une France gangrénée par les sectes, les clans, les 200 Familles.

Bienvenue dans une France populiste, ultralibérale, bushiste, atlantiste, réactionnaire.

Les élections législatives pourraient changer la donne ? il faut l'espérer.

Participation en hausse à 17 heures

Selon les chiffres du futur ministère de l'identité national-sarkozyste, le taux de participation atteindrait 75,11%. Du jamais vu. Plus que trois heures avant la fermeture des derniers bureaux de vote.

La gourde et le gourdin

Nous aurons donc le choix dimanche entre la «gourde et le gourdin» comme on se plaît à le dire avec un rire de potache. Une gourde, ça désaltère. Un gourdin, ça altère.

Lors du débat Royal-Sarkozy, j'ai vu un candidat qui parlait les mains jointes comme pour appeler les crédules à voter pour lui. J'ai vu un candidat qui fuyait le regard de Ségolène Royal. J'ai vu un candidat qui en appelle au Tribunal pour régler ce qui devrait l'être par une Administration efficace. J'ai vu un imposteur qui prétend que c'est en travaillant plus, qu'on gagne plus. Qu'en sait-il, lui qui n'a (quasiment) jamais travaillé ? J'ai vu un candidat qui promet de faire ce qu'il n'a pas fait pendant cinq ans dans son ministère de l'Intérieur. Il parlait comme un futur tyran : «Je», «Je», «Je».

Lors du débat Royal-Sarkozy, j'ai vu une candidate qui véhiculait un discours lucide dont les convictions profondes sauront composer avec la concertation. La concertation, ce n'est pas une faiblesse, c'est l'expression de la démocratie en marche.

Et je m'étonne de ne pas assister à la même mobilisation qu'en 2002 pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, pourtant nettement plus dangereux que Jean-Marie le Pen.

Contre le gourdin antidémocrate, ultralibéral, buschiste qui fait préfacer son livre par un fasciste italien, je vote dimanche pour celle qui saura me désaltérer aux sources d'une France démocratique et républicaine.

Sans hésitation, je vote Ségolène Royal.

L'axe Sarkozy-Pétain est né

Philippe Meirieu (l'un des fondateurs des Instituts universitaires de formation des maîtres, IUFM) estime que le discours de Sarkozy relève d'un retour à l'autoritarisme : «Ce que dit Sarkozy sur l'autorité ressemble au discours de Pétain, avec un retour à l'autoritarisme, à une forme d'obéissance arbitraire fondée sur la force».

Moi qui ne suis rien, pas même fonctionnaire, pas même professionnel de la politique comme Aeschlimann, pas même énarque comme [censuré], juste un citoyen au très maigre salaire, j'en arrive à des conclusions similaires : tout est prêt pour le fascisme. Les discours haineux, les lois scélérates, les troupes assoiffées sont là. Ce sera un fascisme à l'asniéroise : l'horreur quotidienne à visage humain, le culte du Prince, les prébendes à la famille, les miettes aux courtisans.

Finalement, les croix de feu du colonel comte François de la Rocque étaient légalistes, elles.

Il faut barrer le national-sarkozysme : un seul vote au second tour, Ségolène Royal. Il est des alliances nécessaires. Vitales pour la démocratie.

Allez-vous voter pour...

Allez-vous voter pour un Nicolas Sarkozy qui :

  • Fait préfacer son livre par un héritier de Benito Mussolini
  • Déclare : «J'ai tous les patrons de presse avec moi.»
  • Menace Azouz Begag
  • Insulte les banlieues et traite leurs habitants de racailles.
  • Fait allégeance au libéralisme militariste de George W Bush
  • A pour soutien des saltimbanques adeptes de l'évasion fiscale
  • Recrute des soutiens lourdement condamnés par la Justice
  • Utilise sa fonction de ministre pour intimider les éditeurs de livres
  • Se proclame pour la discrimation génétique
  • Milite pour la discrimination positive (le racisme à visage libéral)
  • Cautionne les agissements du système Aeschlimann à Asnières :
    • sur-endettement de la ville
    • communautarisme effréné
    • confiscation de la liberté d'expression
    • détournement des caméras de vidéosurveillance
    • proches collaborateurs mis en examen ou condamnés
    • gaspillage de l'argent public
    • accueil des sectes sur le territoire de la commune
    • corruption de la démocratie (huissier en conseil municipal)
    • harcèlement judiciaire des opposants
    • déjeuner avec le représentant de la justice administrative en charge des dossiers de la ville

Je suis bien placé pour vous le dire, puisque j'habite à Asnières-sur-Seine, le laboratoire des idées de Nicolas Sarkozy sous la houlette de la Famille Aeschlimann-Ristori : il faut défendre le peu de démocratie qui nous reste. Il faut voter massivement contre Sarkozy. Il faut sanctionner l'échec de son laboratoire : bétonnage, bavures, sous-équipement, culte de la personnalité, insécurité en augmentation, clientélisme, népotisme, atteintes aux libertés.

Sans état d'âme, je vote Ségolène Royal au second tour. Et ce n'est pas un problème de clivage gauche/droite : si Sarkozy passe, nous rentrerons dans un monde d'insécurité pour tous, d'impunité pour la caste sarkozysto-aeschlimann.

Je fais partie de la France salariée qui se lève tôt. Je fais partie de la France qui travaille. Et je sais que le système Sarkozy va me laminer. Ce n'est pas en travaillant plus qu'on gagnera plus avec Sarko. Au fait, d'où vient la richesse de la Famille Aeschlimann ? Du travail ?

Pas d'abstention. Résistance.

Pour ceux qui ne connaissent pas mon blog, je suis militant UMP antisarkozyste de la première heure. À Asnières et dans les Hauts-de-Seine, le cancer nous ronge.

Voir aussi : Les menaces de Nicolas Sarkozy contre ses adversaires politiques sur le site du réseau Voltaire.

La succession de Le Pen est assurée

Demain, la fraude.

La fraude électorale par machine à voter électronique va donc pouvoir débuter demain, dès l'ouverture des bureaux de vote. 1 500 000 électeurs vont ainsi voter avec des machines qui n'apportent aucune assurance sur leur fiabilité. Pas de tiers de confiance, rien. C'est le fait du Prince Sarkozy. Votez, on s'occupe du dépouillement comme aux meilleures heures de la démocrature.

Vote électronique = élections trucables et truquées. Point

De son côté, la presse française et l'édition subissent les pressions du parti dominant. Livres interdits, directeurs de journaux remerciés. Menaces de sanctions judiciaires en cas de diffusion de sondages. La Suisse qui séduit tant Manuel Aeschlimann, ose, elle, publier les derniers sondages effectués vendredi 20 avril. On peut les consulter sur le blog de Claude Ansermoz et sur le site de la Tribune de Genève (le sondage interdit).

Il est encore théoriquement possible de virer Sarkozy dès le premier tour. Mais les machines électroniques sont là, les dés sont pipés. Le plus malsain, c'est que Nicolas Sarkozy a déjà fixé rendez-vous à ses groupies entre les deux tours : connaît-il donc les résultats avant même que les élections n'aient eu lieu ? C'est très louche. Quoique... Pas plus que de se présenter à la présidentielle sous un pseudonyme comme on vient de me le souffler à l'instant.

Demain votons utile : il faut bloquer le national sarkozysme sans état d'âme.

Pour une France aimée et respectée

Parce que la France a besoin d'être aimée et respectée

JE VOTE CONTRE SARKOZY

Voter Nicolas Sarkozy, c'est être pour la répression, pour l'exclusion, pour l'expulsion, pour les insultes, pour l'insécurité démocratique, pour le fichage, pour le flicage, pour le racisme choisi, pour le déterminisme fasciste, pour la collusion avec l'ultra-libéralisme de Bush, pour le clanisme, pour un gouvernement de copains et de clients. Voter Nicolas Sarkozy, c'est être pour Manuel Aeschlimann et son bilan catastrophique

Contre Aeschlimann, contre Sarkozy
POUR UNE FRANCE GÉNÉREUSE et RESPECTÉE

Je vote sarko, il aime pas les pédés

L'autre jour, un jeune militant sarkozyste distribuait ses tracts. Une femme passe, prend le tract et lui dit : «Moi je vote pour Sarkozy, lui au moins, il n'aime pas les pédés.» Regard reconnaissant, niais et illuminé du sarkozyste de base.

Le hic, c'est que tant que Nicolas Sarkozy ne sera pas mort et enterré, personne ne peut prédire qu'il ne va pas virer sa cuti pour gagner les banlieues de Sodome et Gomorrhe (il y sera d'ailleurs mieux accueilli qu'à Argenteuil, à Lyon ou en Bretagne). S'il est élu, ça peut même lui arriver en plein mandat : il est juste à l'âge où ça se déclare.

Cette semaine, j'entendais Le Pen renvoyer Nicolas Sarkozy dans ses quartiers de noblesse en rappelant qu'il est le candidat issu de l'immigration qu'il combat... À trop vouloir jouer avec les thèses du FN, Sarkozy y perdra fatalement des plumes. L'aurait-on choisi à l'époque selon ses propres critères imbéciles ? Ce n'est même pas sûr.

Bienvenue à Gattaca

Toujours cette semaine, Nicolas Sarkozy se lance dans le déterminisme génétique : on nait suicidaire, on nait criminel - la pédomanie étant un crime notablement plus odieux que les autres, certes.

Le bougre va nous ressortir toutes les thèses eugénistes les plus nazies, rebaptiser la fac du nom de Léonard de Vinci (un pédé) par celui d'Alexis Carrel qui écrivait en 1936 : «En Allemagne, le gouvernement a pris des mesures énergiques contre l'augmentation des minorités, des aliénés, des criminels. La situation idéale serait que chaque individu de cette sorte soit éliminé quand il s'est montré dangereux.» ?

Penchez-vous sur son laboratoire d'Asnières-sur-Seine : Big Brother est déjà là. Bienvenue à Gattaca. Non au National Socialisme.

Il est parti ! Enfin.

Nicolas Sarkozy n'est plus ministre de l'Intérieur. Il a quitté ce midi la Place Beauvau en déclarant cuistrement : «Me voilà libre, libre d'aller vers les Français !»

Faut-il comprendre que jusqu'à présent ses innombrables voyages qui l'ont conduit en France, en Navarre, en Brabant, en Guadeloupe, ne lui ont pas fait rencontrer de Français ? Alors qui a-t-il rencontré ? Des racailles ?

Qu'entend-il par Français ? Et donc par identité nationale ? Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe.

Nicolas Sarkozy a également déclaré que «la baraka fait partie de la bonne gestion.» La France d'après, ça promet : il va recruter ses ministres parmi les sorciers et les mages ?

6 SNA, 4 SNLE et 2 buses

Pour mémoire, la France possède six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), un porte-aéronefs à propulsion nucléaire, une buse, Ségolène Royal et une triple buse, Nicolas Sarkozy.

Triple buse, parce qu'il n'écoute pas Alliot-Marie. Triple buse, parce qu'il se moque de l'ignorance de Ségolène. Triple buse, parce qu'il avait le tout temps de réviser ses mantras. Et donc, que cette triple buse vient de raconter des âneries à la radio, sur RMC.

Et c'est même quadruple buse, parce l'UMP son parti est l'héritier de l'UDR et du RPR qui ont toujours soutenu le principe d'une force navale nucléaire. Et si on mettait Villepin, Borloo ou Chirac à sa place ? Au moins eux, ils ne font pas préfacer leurs bouquins par un héritier du fascisme authentique.


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