Dur d'être UMP à Asnières

SERVILE AVEC LES PUISSANTS, IGNOBLE AVEC LES FAIBLES

Déjà 4 mois d'inaction au détriment des Français

Si vous n'avez pas lu le tract le tract de propagande sarkozienne («Je veux tout dire avant pour pouvoir tout faire après - Déjà 4 mois d'action au service des Français)») distribué par les godillots de l'UMP d'Asnières ce dimanche, en voici une lecture distanciée :

Mettre fin à l'impuissance publique ? L'engagement n'est pas tenu. La croissance de la France est au point mort.

Une démocratie irréprochable ? L'action n'est toujours pas engagée. Cécilia Sarkozy se dérobe à la commission d'enquête parlementaire. Les atteintes au droit de grève sont programmées. Les atteintes aux droits de la défense également (radars automatiques, etc.). Intimidation des juges par Rachida Dati.

Vaincre le chômage ? L'action n'est toujours pas engagée. Les vrais chiffres du chômage parlent d'eux-mêmes. En juillet 2007, l'administration sarkozyste annonce un chiffre de 1 871 300 chômeurs. Les vrais chiffres du chômage (incluant donc les chômeurs cachés de catégorie 2 et 3) sont en fait de... 2 454 200 !

Réhabiliter le travail ? L'action est au point mort. Le paquet fiscal récompense la France qui spécule, pas celle qui travaille, qui va se voir jusqu'à infliger un plancher d'impôts !

Augmenter le pouvoir d'achat ? L'engagement n'est pas tenu. Le prix du beurre a bondi de 40 %. Parmi les autres hausses les plus fortes figurent l'essence (+ 7 % le litre de super entre février et août), le métro (+ 7 % pour le ticket RATP depuis le 1er juillet), la bière (+ 7 %), etc. Le cas du pain (+ 8 % attendus d’ici la fin de l’année) est hautement symbolique de la récente flambée des «matières premières du pauvre» comme la farine. Les salaires n'augmentent pas.

L'Europe doit protéger dans la mondialisation ? L'action n'est toujours pas engagée. Le projet de traité simplifié de l'administration Sarkozy viole le résultat du référendum sur le projet de constitution européenne. C'est un attentat à à la démocratie. Les grandes entreprises amies du Médef de Laurence Parisot externalisent et délocalisent.

Répondre à l'urgence du développement durable ? L'engagement est une mascarade, comme le Grenelle de l'environnement de l'administration Sarkozy. La France de Sarkozy est à la traîne de l'Europe de l'environnement et du développement durable. Par exemple, le décret publié au Journal officiel le 30 aout 2007 ne fait que se plier à à l’arrêt C-266/99 de la Cour de justice des Communautés européennes du 8 mars 2001 visant à permettre la mise en conformité de neufs bassins versants bretons en infraction avec la directive européenne datant de janvier 1975 sur la qualité des eaux, qui sera rendu obligatoire à partir du 1er janvier 2008. Tout le reste est à l'avenant.

Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement ? Engagement non tenu : avec quel argent ? Dans un tel climat de précarité sociale et économique, c'est une provocation contre la France qui travaille et se lève tôt, c'est une provocation contre la France précaire qui souffre du chômage.

Transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite ? Engagement au point mort. Le vocabulaire fascisant employé par Sarkozy et son équipe suffit pour s'en convaincre : respect ? Quel respect ? Racailles, «ministre de la rénovation urbaine au Kärcher», «plan anti-glandouille». Le mérite ? Quel mérite ? Celui d'un président qui vend son âme à des milliardaires pour des vacances à Malte ou aux États-Unis ?

Une école qui garantit la réussite de tous les élèves ? L'internat de la réussite à Asnières est un fiasco (viols).

Mettre l'enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux ? L'engagement est loin d'être tenu. Lisons Jacques testart : «On doit plutôt s’attendre à la précarisation du métier de chercheur, à la mise à disposition de l’outil de recherche pour les industriels, tout cela à coups d’avantages fiscaux, de pôles de compétitivité créés au bénéfice du patronat, de thématiques fléchées vers les intérêts des marchés technologiques. Le labo sarkosien est en place : un chef usé à force de chercher des sous en promettant du donnant-donnant à des industriels comme aux patrons de l’institution publique (ces derniers n’accordant leur confiance que si des financiers ont déjà été séduits) ; une petite armée de vacataires, boursiers, thésards, post docs (parmi lesquels quelques rares étrangers ayant réussi l’épreuve « compétences et talents »), prêts à tous les sacrifices et les audaces (jusqu’à la fraude scientifique) pour obtenir le renouvellement de leur gagne-pain ; une aide technique réduite à minima puisque l’étudiant est moins cher que le technicien ; des fêtes de la science pour hypnotiser le badaud et des Téléthons pour le rassurer... Dans les labos, autant que dans les usines, les bureaux et les facs, les années Sarko s’annoncent agitées.»

Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation ? Le logement social est au point mort. L'ascenseur social est démonté. La prévention est exsangue.

Maîtriser l'immigration ? L'action est engagée de manière inefficace et inhumaine. Hortefeux a convoqué une vingtaine de préfets pour leur rappeler les objectifs chiffrés en matière de reconduite à la frontière fixés par le président de la République : 25.000 personnes pour 2007. Mais parmi les étrangers en situation irrégulière concernés par ces reconduites, figurent des déboutés du droit d’asile dont le rapporteur, Philippe Cochet, reconnaît pour certains «l’impossibilité de renvoi dans leur pays en raison de troubles, de conflits ou d’un climat de violence généralisée ».

De grandes politiques de solidarité fraternelles et responsables ? L'action n'est pas prête d'être engagée. Voir le traitement des expulsés d'Asnières et des squatteurs de Gennevilliers.

Fiers d'être français ? Engagement non tenu. La France est la risée du monde. Les Français vivent dans un climat de propagande, d'oppression, de répression et d'exclusion.

Élections : principe de précaution

Si j'ai bien compris le principe de précaution environnementale du gouvernement Sarkozy/Fillon, il n'est pas recommandé de voter pour un député qui a été mis en examen. Dans la circonscription d'Asnières et de Colombes Sud, je voterai contre Manuel Aeschlimann, bien qu'il soit adhérent de mon parti.

Je voterai contre Manuel Aeschlimann, parce qu'il se prétend à la fois UMP et UDF.

Je voterai contre Manuel Aeschlimann, parce son bilan est mauvais.

J'irai voter dimanche et je ne me glisserai pas dans l'urne un bulletin vierge ou nul. Un vrai bulletin «Michèle Etcheberry» pour lui faire comprendre que la politique, ce n'est pas un business, c'est une ascèse, un désintéressement.

Revenons ensuite sur nos opinions...

Une lectrice sarkozyste des environs de Neuilly expédie ce message sans formule de politesse : «Quant à vous, quelle légitimité avez-vous à contester un vote reconnu ? Je ne pense pas que les médias aient en rien aidé M. Sarkozy, il n'est qu'à observer le nombre de journaux qui l'ont décrié. Cependant, à présent qu'il est président, ne croyez-vous pas plus utile de faire le pari de la confiance ? Laissons lui cinq ans, laissons le faire des réformes pour dynamiser l'économie, l'université, le marché du travail, et revenons ensuite sur nos opinions.

La liberté d'expression et la liberté d'opinion sont des principes fondamentaux de la République. Ces libertés assoient la légitimité de tout citoyen à la contestation. Sans liberté de contester, il n'y aurait pas de démocratie. J'ai toujours contesté la peine de mort, alors que c'était une peine reconnue.

Cette lectrice à oeillères bienveillantes propose en quelque sorte un moratoire de cinq ans sur la liberté d'opinion : pas de critique, pas d'analyse, pas d'expression. Se soumettre comme des moutons à un Big brother impitoyable ? Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas déclaré : «L'idéal serait de tout savoir sur chaque citoyen.» (France 3 0uest).

Nicolas Sarkozy n'est pas un homme qui parle à la légère. Il a déclaré : «J'ai tous les patrons de presse avec moi.» Ça ne s'invente pas.

La démocratie n'est pas un jeu, l'idée même d'un pari de la confiance ne peut provenir que de politiciens qui transforment l'électeur en consommateur de jeux de hasard et vantent le vote sur enjeu pour pallier le vide de leur projet politique et pour masquer cette Hybris qui les dévore.

L'avenir que dessine le sarkozysme, c'est une France tournée vers l'Amérique de Bush et de la banlieue de Blair, perméable aux fonds de pension qui exigent des profits à 2 chiffres, une université privatisée, un emploi sinistré, précarisé et délocalisé, une présidence servile avec les riches, ignoble avec les pauvres.

Silence ! On opprime !

Participation en hausse à midi

Lors du premier tour, la participation à 12h00 atteignait 31.21%.

Pour le second tour contre Nicolas Sarkozy, le taux de participation aujourd'hui à midi est estimé à 34.1% - soit 8 points de plus qu'au second tour contre Jean-Marie Le Pen en 2002.

Ne pas rallier son ego sur-dimensionné

«J'invite les Français à rallier mon ego surdimensionné» ont pu lire les anglophones alors que Nicolas Sarkozy avait invité les Français à s'unir à lui (lui, gourou textuel ?), le 22 avril dernier.

sarkozy au secours

France 2 aurait décidé de licencier le traducteur. En Ukraine, la traductrice en langue des signes a eu plus de chance lors de la révolution orange. Mais on n'est pas en Ukraine, on est en France dont les médias sont à la botte de Nicolas Sarkozy comme il se plaît à le rappeler depuis 2005. Censure (à Asnières chez Aeschlimann), pressions (de Sarkozy) : tout est prêt pour nous bâillonner définitivement.

Les prochaines mesures attentatoires concerneront l'internet. Dans les Hauts-de-Seine, le réseau à fibre optique du Conseil général de Sarkozy laisse augurer le pire : tout ce qui transitera sur ces tuyaux pourra être filtré par la légion Aeschlimann.

Que le traducteur saqué soit assuré de mon soutien total.

La Ligue des Droits de l'Homme se mobilise

le pen sarkozy

Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme en date du 28 avril 2007 :

Le 6 mai, barrons la route à l’autoritarisme, votons pour défendre les droits et les libertés

Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la Ligue des droits de l’Homme n’intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement de la démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de liberté, d'égalité et de fraternité sont en jeu.

Nous venons de vivre cinq années de régression des libertés, de l’égalité et de la fraternité. Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique. L’autoritarisme, le recours aux moyens d’exception ont accompagné le renforcement du contrôle social, le choix du tout répressif, le recul des droits des justiciables, les attaques contre l’indépendance des juges. L’insécurité sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée, la précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les « différents », les jeunes des quartiers défavorisés, ont été traités en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles maternelles, les familles les plus démunies sanctionnées pour leur pauvreté.

Si Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l’Etat, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas : loi durcissant encore la répression pénale, nouvelle loi anti-étrangers, contrat de travail « unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de l’« identitaire » et de l’immigration… Il est de notre devoir d’alerter les citoyennes et les citoyens de ce pays : la poursuite et l’amplification de la politique menée depuis cinq ans ne serait pas un «rêve» mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales.

Nous voulons une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse réaliser ses aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous. Pendant qu’il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l’égalité et non les discriminations.

La Ligue des droits de l’Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène Royal.

Sarkozy 30%, Royal 25%, Bayrou 18%, Le Pen 11%

Le succès de Sarkozy s'explique par sa drague éhontée de l'électorat d'extrême droite qui le tient désormais en otage.

En refusant de demander à ses électeurs de voter pour Royal ou pour Sarkozy, Bayrou commet un aveu par omission : il est dans la nasse.

Le Pen, durement sonné, donnera ses consignes le 1er mai. D'ici là, on peut imaginer que Sarkozy et Aeschlimann lui feront la danse du ventre.

Le cas de l'UDF à Asnières, le laboratoire des idées de Nicolas Sarkozy, sera très intéressant à étudier. Quelles consignes donneront chacun des trois courants de l'UDF asniéroise ? Tessier est jusqu'au cou dans l'Aeschlimanie. Trupin revendique la filiation Le Hideux/Badré. Casari est un opposant coriace d'Aeschlimann. Comme vous le voyez, c'est un sacré sac de noeuds. Une clarification s'impose. Viendra-t-elle ? Rien n'est moins sûr.

Voynet (Je voterai Ségolène Royal au second tour), Laguiller (Je voterai moi-même pour Ségolène Royal, et j'appelle ceux qui m'ont fait confiance et l'ensemble des électeurs à voter pour Ségolène Royal), Besancenot (Il ne s’agit pas de soutenir Ségolène Royal mais de voter contre Nicolas Sarkozy), Buffet (J'appelle sans hésitations tous les hommes et toutes les femmes de gauche, tous et toutes les démocrates, à voter et à faire voter le 6 mai Ségolène Royal), Bové (J'appelle les citoyennes et les citoyens, le 6 mai prochain dans les urnes, à battre Nicolas Sarkozy, candidat de la droite et de l'extrême droite. Cet homme est dangereux) appellent tous à barrer la route de Sarkozy. On attend plus que Bayrou et ses courants locaux.

Présidentielles : appel aux candidats républicains

Jacques Chirac, le président de la République française ne se représentera pas.

Nicolas Sarkozy a décidé de s'ancrer dans l'extrême droite. Il drague l'électorat de Jean-Marie Le Pen et adhère à l'idéologie identitaire de Bruno Mégret.

Nicolas Sarkozy est l'homme de toutes les défaites de l'UMP : défaite lors du référendum sur la constitution européenne, défaite lors des élections régionales. Il sera l'homme de la défaite de l'UMP aux présidentielles 2007.

En décidant d'autoriser sans aucune concertation les machines à voter électroniques, Nicolas Sarkozy va inaugurer la première grande fraude électorale en France : est-ce la seule solution qu'il ait trouvé pour se faire élire contre vents et marées ?

J'attends avec impatience que les candidats attachés aux valeurs de la République dénoncent cette manoeuvre et obtiennent un moratoire sur ces machines scélérates.

Il en va de l'avenir de la démocratie française.

Message de Nicolas Sarkozy (enfin, si on veut)

Chère amie, Cher ami,

#Je vous invite à rejoindre dès maintenant l'équipe des supporters et à apporter ainsi votre opposition active à notre projet en vous inscrivant sur le site www.le-ps-contre-le-soutien-genant.com ou sur le site www.a-droite-contre-aeschlimann.com.

Ces sites, simples d'accès, vous offrent l'opportunité de participer activement contre ma campagne. En vous inscrivant, vous recevrez chaque jour un argumentaire et des suggestions d'actions à mener.

Je compte sur vous.

J'ai besoin de vous.

Ensemble tout devient possible, mais sans moi.

Bien à vous,

#

Anticor Asnières : le maire oserait se montrer au débat

anticorL'association ANTICOR (association des élus contre la corruption) lance le débat «Démocratie locale et contre-pouvoir citoyen.» à Asnières-sur-Seine le mercredi 7 février 2007 à 20 heures au grand Théâtre (Centre administratif et social), dans la salle de l'ancien Tribunal, rue H.-G. Fontaine, juste à côté de l'Hôtel de Ville d'Asnières-sur-Seine.

Une rumeur persistante laisse supposer que le député-maire d'Asnières Manuel Aeschlimann viendrait assister au débat ! Rappelons que notre député-maire est mis en examen pour complicité de favoritisme dans l'attribution d'un marché public. Sa mairie est réputée pour ses corbeaux, ses magazines qui censurent les tribunes de l'opposition et son endettement colossal (près de 2000 euros par habitant).

Venez avec vos camescopes. Inutile de venir avec vos casseroles, ici, on ne sait plus quoi en faire. Quoique, une de plus ou de moins...

Plus d'infos sur Asnières-sur-Seine :

Asnières : débat le 7 février à 20h avec le juge Halphen

anticorLa campagne de l'association ANTICOR (association des élus contre la corruption) commence à Asnières-sur-Seine le mercredi 7 février 2007 à 20 heures au grand Théâtre (Centre administratif et social), dans la salle de l'ancien Tribunal, rue H.-G. Fontaine, juste à côté de l'Hôtel de Ville d'Asnières-sur-Seine.

Le thème du débat public est :
«Démocratie locale et contre-pouvoir citoyen.»

Témoigneront :

La soirée commencera par la présentation de la campagne d'ANTICOR pour la Présidentielle 2007 avec Séverine Tessier qui exposera l'enjeu de la campagne dans un contexte de discrédit de la politique. Nous sommes tous concernés.

Asnières : Sarkozy, panique et désertion

La grève des blogs est un succès. Nicolas Sarkozy était attendu par les militants UMP pour la traditionnelle galette des rois. Il n'est pas venu. Il a écrit un courrier d'excuse, après que ses services de police politique eurent pris connaissance de la grève des blogs d'Asnières. Voici un extrait de la lettre qui m'a été remise :

LE PRÉSIDENT
Chers Manuel et Marie-Dominique,
Mes chers amis Asniérois,
Comme chaque année depuis 1999, je suis à vos côtés pour fêter la galette des rois. Je n'ai jamais manqué à cette tradition chaleureuse et je me faisais un plaisir de vous retrouver une nouvelle fois. [...]
Chers Manuel et Marie-Dominique, je vous demande d'être aujourd'hui mes interprètes. Je vous adresse à cet effet, un message que je vous laisse le soin de prononcer en mon nom.

Nicolas Sarkozy a reculé et n'est pas venu. Nous lui demandions seulement de prendre position sur les dérives antidémocratiques du système Aeschlimann. Comme réponse, il s'esquive. En revanche, pour retrouver le scooter de son fils, il mobilise la police scientifique, la recherche ADN, comme pour les plus grands crimes. Nicolas Sarkozy ne sait pas hiérarchiser les priorités : lui d'abord, les Asniérois ensuite.

Nicolas Sarkozy laisse clairement entendre que l'UMP n'est plus un parti de compagnons, mais un parti de copains («Mes chers amis») et d'élites qui ont pour nom, Manuel et Marie-Dominique, les Caucescu du communautarisme et du naufrage de notre Ville.

Ce samedi 27 au soir, l'espace Concorde était transformé en camp retranché. La rue de la Concorde était barrée, des gyrophares partout, des gros bras, des brassards. Pourquoi ? Pour une galette de militants du parti dominateur ? Des dizaines de jeunes gens ont été alignés contre un mur, contrôlés par une armée de policiers. Qu'avaient-ils fait ? Rien selon les témoins. Ils ont été reconduits dans leurs Quartiers Nord (ce quartiers que le couple Aeschlimann s'évertue à dénommer «Hauts d'Asnières» pour faciliter des opérations immobilières de prestige, avec comme vis-à-vis, un incinérateur et un paysage industriel).

Ces jeunes gens étaient blacks. Le système Aeschlimann pratique ainsi le communautarisme positif : les Noirs en Haut, les politicards cumulards de l'UMP sarkozyste au Sud. Les jeunes gens étaient atterrés. Abasourdis. «Mais ce n'est pas normal !» - «Que voulez-vous qu'on fasse ?» La démocrature, l'oppression et l'exclusion, c'était ce soir, à Asnières-sur-Seine. Bravo Monsieur le Maire.

Nicolas Sarkozy a déserté. Le système Aeschlimann a paniqué. La mobilisation des blogueurs d'Asnières et le soutien massif qu'ils ont reçu leur a donné raison : Asnières-sur-Seine n'est plus en République. La démocratie est à l'agonie. Le droit de circuler librement est violé. Le silence et l'absence de Nicolas Sarkozy sont complices. Nous attendons toujours des explications : et donc la grève des blogs est un demi-succès. La démocratie participative du système Aeschlimann est une chimère.


Page précédente | Page suivante


Généré par Pluxml | Maquillé par Kloobik sous licence CC
Mal retouché par Caton | Illustration de l'homme baillonné : rsf (fair use)
Hébergé par FREE - réclamation - 75371 PARIS CEDEX 08

v