Quelle tristesse
Par civicite, le Jeudi 04 octobre 2007 20:25 | L'UMP
Pendant que Manuel Aeschlimann se rendait hier soir au pince-fesses élyséen organisé par Nicolas Sarkozy, le premier président de l'UMP élu au suffrage universel (comprenez qu'il a été élu par des Français, mais n'est pas le président de tous les Français) puisqu'il n'a invité (sur nos impôts) que les députés UMP qu'il cocufie à longueur de jours, de semaines et de mois. Donc je reprends, pendant que Manuel Aeschlimann se rendait, en bon collaborateur actif du communautarisme, au pince-fesses de la communauté UMPiste, il y en a d'autres qui bossaient. Panafieu par exemple.
Françoise de Panafieu lançait en effet sa campagne pour les élections municipales 2008 à Paris, devant environ deux cents personnes, dans le XIXe arrondissement et, curieusement, pas dans son XVIIe. Il n'y avait pas de grand commis du sarkozysme triomphant (ils étaient tous à la soupe) : on se serait cru comme à Asnières, à la galette UMP de cette année, mais moins les vigiles, les milices, les polices et les soupeurs qui viennent chercher leur quignon de pain.
Le candidat UMP du XIXe, Jean-Jacques Giannesini, s'opposera très probablement lors des municipales, au maire socialiste Roger Madec. Giannesini a fait bonne impression, selon les messages que je viens de recevoir. Disons qu'il apparaît comme un homme de convictions, autant que Manuel Aeschlimann, le député-maire d'Asnières, apparaît comme un UMP en «peau de lapin» - pour pasticher l'expression célèbre à propos de Guy Mollet : «Ce socialiste en peau de lapin»
Bernard Debré n'ayant pas répondu à l'appel de civite.free.fr, j'appelle Jean-Jacques Giannesini à se présenter également à Asnières-sur-Seine (petite ville de banlieue), pour la débarrasser de son apparatchik, professionnel ennuyeux de la politique et du communautarisme. J'ai nommé Manuel Aeschlimann, son équipe et ses corbeaux.